Salle de presse

Le gouvernement du Québec choisit une cible de réduction des émissions de GES de 37,5% à l’horizon 2030 : le CPEQ réagit

Montréal, le 27 novembre 2015 – Le Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Monsieur David Heurtel, a dévoilé aujourd’hui qu’au terme du processus de consultation publique, la cible de réduction des émissions de GES choisie par le gouvernement du Québec est de 37,5% sous le niveau de 1990, à l’horizon 2030.

Le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) rappelle, tel qu’il l’avait mentionné dans son mémoire et dans ses représentations aux parlementaires québécois lors des consultations publiques, qu’il s’agit d’une cible audacieuse pour le défi qu’elle pose pour tous les secteurs de l’économie québécoise.

La présidente du CPEQ, Mme Hélène Lauzon, déclare : « Nous prenons acte de la cible de 37,5% choisie par le gouvernement. Nous désirons offrir notre collaboration au Ministre Heurtel pour la suite des choses, notamment pour nourrir la réflexion quant à la contribution qui sera demandée au secteur industriel en termes de réduction des émissions de GES post-2020. »

Le CPEQ souligne qu’il avait démontré mathématiquement dans son mémoire, en s’appuyant sur des données officielles du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), qu’il était impossible pour le secteur industriel de réduire ses émissions de GES de plus de 5,53%. Il faut savoir que ce secteur a déjà réalisé un effort colossal dans les dernières années, en réduisant ses émissions de 21% sous le niveau de 1990. En ce sens, un soutien financier accru provenant du Fonds vert constituerait l’unique possibilité pour les entreprises du Québec de réduire leurs émissions de combustion.

Par conséquent, le secteur du transport devra nécessairement assumer la plus grande part des importantes réductions des émissions de GES découlant de cette cible. Ainsi, bien que les sommes investies dans le transport puissent comporter des mesures bénéfiques à plusieurs égards, nous sommes d’avis que l’atteinte de la cible de 37,5% à l’horizon 2030 ne pourra se réaliser que par l’achat massif de droits d’émission sur le marché du carbone, surtout aux États-Unis.

Enfin, le CPEQ invite le gouvernement à faire preuve du plus grand discernement dans le choix des programmes qui seront financés par le Fonds vert à l’horizon 2030. De façon réaliste, pour avoir une chance, même mince, d’atteindre cette cible ambitieuse, chaque dollar du Fonds vert devra être investi au bon endroit, soit là où la réduction d’une tonne de carbone est la plus compétitive et durable. Ce principe est d’autant plus important que le Québec participe à un marché du carbone, lequel est sensible aux signaux du coût carbone que le gouvernement envoie chaque fois qu’il investit pour réduire les émissions de GES.

Créé en 1992 par des représentants des grands secteurs industriels et d’affaires du Québec, le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) a pour mission de représenter les intérêts de ses membres en matière d’environnement et de développement durable. Le CPEQ regroupe plus de 250 entreprises et 20 associations parmi les plus importantes au Québec qui génèrent plus de 280 000 emplois directs et affichent des revenus combinés de plus de 45 milliards de dollars.

 

Pour plus d’information : Hélène Lauzon, Présidente directrice générale du CPEQ

Téléphone : 514-393-1122

 

Communiqué de presse

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