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Politique énergétique du Québec 2030 : le CPEQ se montre satisfait et offre sa collaboration pour sa mise en place

Montréal, 8 avril 2016 – Le Premier ministre du Québec, Monsieur Philippe Couillard, lançait hier la Politique énergétique du Québec 2030, accompagné du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand, du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Mme Dominique Anglade et du ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley. Le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) tient à saluer le lancement de cette politique phare du gouvernement, qui devrait constituer un instrument majeur pour la croissance durable du Québec, et offre sa collaboration au gouvernement du Québec et à ses différents ministères pour son déploiement.  

D’emblée, au chapitre de la gouvernance intégrée de la transition énergétique, le CPEQ salue la création d’un nouvel organisme, sous la responsabilité du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MÉRN), visant à encadrer les programmes et livrer les services offerts en innovation, en efficacité et en substitution énergétiques. S’il lui apparaît souhaitable que ce guichet unique voit le jour, le CPEQ demande au gouvernement de mieux expliquer comment ce nouvel organisme s’arrimera au Conseil de gestion du Fonds vert ainsi qu’au Fonds vert lui-même. Le CPEQ demande également au gouvernement de bonifier le programme ÉcoPerformance pour soutenir les entreprises du Québec dans cette transition énergétique. De plus, puisque la Politique énergétique du Québec 2030 affirme que ce nouvel organisme sera conseillé, dans le cadre de ses travaux, par une table des parties prenantes, le CPEQ offre sa collaboration au gouvernement afin de participer à cette table.

Par ailleurs, toujours au chapitre de la gouvernance intégrée, le CPEQ se réjouit du nouvel engagement du gouvernement du Québec de réorganiser le processus d’évaluation des projets énergétiques pour le rendre plus efficace et assurer une plus grande cohérence entre les organismes appelés à se prononcer sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques d’un projet, à savoir, notamment, la Régie de l’énergie, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).

Dans un deuxième temps, au chapitre de la transition vers une économie à faible empreinte carbone, trois éléments ont retenu notre attention :

  • Le CPEQ accueille favorablement l’engagement gouvernemental d’offrir davantage de soutien aux industries, entre autres pour convertir leurs procédés et leurs chaudières industrielles ainsi que pour accroître leur efficacité énergétique;
  • En matière de transport routier, le CPEQ voit d’un bon œil l’intention gouvernementale de bonifier le programme Écocamionnage de manière à privilégier la conversion au gaz naturel des véhicules lourds, de même que son intention de soutenir la conversion des véhicules de transport déjà sur la route à des carburants à plus faible teneur en carbone, tels que le gaz naturel liquéfié (GNL), le gaz naturel comprimé (GNC) et le propane ;
  • Également en matière de transport routier, le CPEQ se réjouit de constater que la Politique énergétique du Québec 2030 fait la promotion de l’écologie industrielle, un modèle d’affaires possédant un immense potentiel mais encore mal compris et trop peu connu.

Dans un troisième temps, au chapitre de l’offre énergétique renouvelée et diversifiée aux consommateurs, le CPEQ accueille favorablement la mise en place d’un groupe de travail permanent sur les approvisionnements énergétiques industriels, présidé par le MÉRN, et offre sa collaboration au gouvernement pour y siéger.

Enfin, en ce qui concerne l’exploitation et le transport des hydrocarbures, le CPEQ voit d’un bon œil l’intention gouvernementale de les encadrer de façon rigoureuse. Si le CPEQ se réjouit que le gouvernement reconnaisse le rôle du pétrole dans les industries de transformation, il s’interroge cependant sur le sens réel de l’expression « exploitation limitée des hydrocarbures ». Le CPEQ demande au gouvernement du Québec de clarifier s’il envisage uniquement l’exploitation des hydrocarbures à des fins pétrochimiques, ou s’il demeure un potentiel d’exploitation des hydrocarbures à des fins énergétiques au Québec.

 

Créé en 1992 par des représentants des grands secteurs industriels et d’affaires du Québec, le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) a pour mission de représenter les intérêts de ses membres en matière d’environnement et de développement durable. Le CPEQ regroupe plus de 200 entreprises et 20 associations parmi les plus importantes au Québec qui génèrent plus de 280 000 emplois directs et affichent des revenus combinés de plus de 45 milliards.

Pour plus d’information : Hélène Lauzon, Présidente du CPEQ

Téléphone : 514-393-1122

 

 Communiqué de presse

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